mardi 3 septembre 2013

Plus d'histoire à l'école

Le gouvernement péquiste nous annonce qu'il va augmenter le nombre d'heures d'enseignement d'histoire à l'école et au cégep. La ministre de l'Education Mme Malavoy précise: "C’est un devoir de l’État que de bien enseigner l’histoire".

Cette dernière phrase est indicative de comment ces idéologues voient le rôle de l'histoire: il est au service de l'État (comme tout le reste). Pouvons-nous même espérer que ce sera bien l'histoire et non de propagande qui sera dispensée ? Quand la ministre prend la peine de préciser qu'elle préfère la vision "nationale" à la vision "sociale" de l'enseignement de l'histoire, peut-il rester un doute ?

Ce sont précisément ces social-démocrates qui se sont donné comme mission de faire oublier aux Québécois leur héritage. Maintenant ils s'affairent à réécrire l'histoire. Ils n'aiment pas les Québécois pour ce qu'ils sont, donc ils essayent de nous changer. Ils appellent ça "faire évoluer les mentalités".

Pourtant, l'histoire est précisément ce qu'il faut aux Québécois pour apprendre à se connaitre eux-mêmes. S'ils voyaient que notre survie en Amérique est manifestement l'oeuvre de la Providence, que la propagation de la race canadienne-française n'a été possible que grâce à la moralité chrétienne, que la vertu de notre peuple est le fruit d'une dévotion aux valeurs du sacrifice et de l'amour du prochain, ils comprendraient notre véritable caractère national. S'ils voyaient que la majorité de nos problèmes sociaux sont attribuables à la répudiation du christianisme et que les solutions passent par la conversion du coeur de l'homme, ils remettraient en doute l'utopie athée promise par la sociale-démocratie.

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