dimanche 11 août 2013

Le bonheur

C'est quelque chose à la fois d'amusant et de désolant de voir un enfant tenter d'accomplir une tâche trop compliquée pour lui. "J'suis capable!" dit mon garçon de 2 ans, en voulant mettre ses chaussures sans avoir compris qu'il faut d'abord détacher les velcros. Vous me trouverez condescendant si je vous dis que je me sentais de la même façon en lisant ce texte où il est question de mesurer le bonheur d'une population, sans jamais parvenir à définir ce qu'est le bonheur. Donc, je ne dirais pas que j'ai trouvé le texte amusant; seulement désolant.

Même si le bonheur est l'une de ces grandes questions philosophiques sur laquelle les savants ne se sont jamais entendus, le concept n'est pas quelque chose de difficile à saisir. "J'aime les paysans, dit Montesquieu, ils ne sont pas assez savants pour raisonner de travers". Demandez à un paysan ce qu'est le bonheur. Il vous répondra peut-être que ce sont les enfants qui connaissent le secret du bonheur.

Un autre paysan nous donne la réponse suivante: "Heureux les pauvres en esprit." Il ajoute: "si vous ne changez et ne devenez comme les enfants, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux." Voilà donc la réponse du plus sage et plus humble des hommes. Dans cette réponse, on s'aperçoit que le bonheur est assimilé à ce concept du "royaume des cieux", qui est simplement le règne de Dieu dans la vie d'une personne.

Quand il est question de bonheur, je ne suis vraiment pas mieux que mon garçon de 2 ans. Il m'a fallu quelqu'un pour me montrer. La recette du bonheur nous est donnée dans le Sermon sur la Montagne, que l'on peut lire aux chapitres 56 et 7 de l'Évangile de Matthieu.

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